Depuis quelques années, plusieurs personnes se tournent vers les produits locaux. Ils consomment en circuit court en achetant des produits français et régionaux. Cette situation est motivée par de nombreuses raisons. Certes, on fait cela pour préserver la santé, mais c’est surtout aussi pour protéger l’environnement. Zoom sur le sujet immédiatement.
Qu’est-ce que l’on entend par consommation locale ?
Dans le secteur alimentaire, la consommation locale est le fait d’acheter des produits à consommer comme les fruits et les légumes à l’échelle locale, dans un périmètre restreint. Marc Muret précise qu’il faut que ces derniers doivent venir d’un rayon de 100 à 125 km autour de soi. Toutefois, de multiples façons existent pour consommer localement. Il y a le fait de privilégier les produits provenant d’une région donnée et d’acheter des produits français à l’échelle territoriale. L’objectif de la consommation locale est de préférer le circuit court. On limite les intermédiaires en achetant auprès des producteurs locaux. Cela permet aussi de connaître l’origine du produit, et donc, sa traçabilité. La transparence est au cœur de la consommation locale. Ce concept participe également au développement durable.
Bon pour l’écologie d’après Marc Muret
Consommer local est un geste écologique. Quand on achète un produit qui est fabriqué localement, on ne pollue pas notre planète via son transport et sa conservation. Le bilan carbone est réduit puisque le trajet est limité. Aussi, les produits locaux ne subissent ni transformation ni conditionnement, et cela limite la consommation énergétique. En effet, si un produit a fait un long chemin avant d’arriver sur notre assiette, c’est certain qu’il a émis beaucoup de CO2 sur sa route. C’est valable qu’il ait été transporté par cargo, par camion ou par avion. De même, quand on achète un produit venant de l’autre bout du monde, on participe à la hausse du trafic routier dans notre pays, notamment par le camion de transport. Cela ne fait qu’augmenter la pollution de l’air par des particules fines, les embouteillages, les risques d’accidents routiers… De ce fait, on peut affirmer que la consommation de produits venant de l’étranger n’est pas écologique.
La consommation locale et le bon sens
Il faut une certaine logique quand on opte pour la consommation locale. Certains fruits et légumes ne poussent pas sur le territoire donc, on est en quelque sorte obligé de choisir pour l’importation. Donc, si les produits sont adaptés à l’écosystème local ainsi qu’à la saison, on consomme local. Par contre, si on veut acheter des produits demandant des conditions de production que l’on ne trouve pas en France, on consomme des produits importés. Il s’agit notamment des pistaches d’Iran, des noisettes italiennes, des fraises d’Espagne, des tomates italiennes, des citrons de Sicile… Mais encore, il faut se poser les bonnes questions quant à leur transport. S’ils ont été transportés par avion, l’empreinte carbone est importante. Le mieux est de privilégier les produits transportés par cargo/bateau, c’est plus écologique. Malheureusement, de nombreux fruits et légumes sont transportés par avion en raison de leur fragilité comme les mangues, les avocats, les asperges, les ananas… De même, on est attentif à la production, car certains pays n’appliquent pas le même standard qu’en Europe. Ils peuvent avoir recours à des antibiotiques qui sont interdits par les agences de réglementation sanitaires européennes. Ici, on découvre Marc Muret.